​Productions Ecrites Cours de presse 3e Année Semestre 2 Lettre d’opinion

发布者:薛晟发布时间:2019-10-15浏览次数:163


 

 

Avant-propos :

 

Le cours de presse du second semestre a abordé le travail d’écriture d’une lettre d’opinion en réponse à un article d’opinion dans le cadre de la rubrique « Courrier des lecteurs ». Ce travail argumentatif correspond aussi aux compétences de production écrite attendues au niveau B2 du CECR et fait partie intégrante de l’épreuve du Delf B2.

 

Après la lecture de la tribune de MA Jun et Simon Zadek intitulée « Verdir les Nouvelles routes de la soie » et parue dans Les Echos le 01/04/2019, les étudiants devaient, en 30 minutes, adresser une lettre (de 180 mots minimum) en réponse à l’article pour exprimer leur opinion personnelle d’une manière argumentée et discuter les idées avancées par les auteurs.

 

(Lien vers le texte intégral de l’article de MA Jun et Simon Zadek : https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/verdir-les-nouvelles-routes-de-la-soie-1005607)

 

 

Voici quelques exemples des productions des étudiants.

 

 

 

Julien Guillemet

Lecteur de français, SISU, 2018-2019.


 

·       Texte de DONG Chunhua (Alex)

 

 

Monsieur le rédacteur,

 

Je suis une lectrice fidèle de votre journal, Les Echos, et je m’y abonne depuis plusieurs années. J’apprécie toujours votre style objectif et la qualité des articles. Cependant, quand j’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’article de MA Jun et Simon Zadek paru le premier avril sur la lutte contre le réchauffement climatique et les pays participant aux « Nouvelles routes de la soie », il me semble un peu ridicule de mettre en cause ces pays en raison de leur empreinte carbone.

 

Avant tout, c’est parce que les pays en développement cherchent à se développer que le volume de leur émissions de CO2 est relativement important par rapport à d’autres pays, et surtout les pays développés dont les entreprises délocalisent leurs usines dans les pays en développement. Selon les auteurs, les pays participants seront à l’origine de plus de la moitié des émissions de la planète en 2050. Mais en fait, les pays développés doivent assumer une partie de la responsabilité. Je trouve un peu hypocrite pour les pays développés de faire appel à la lutte contre le réchauffement climatique après avoir tout fait et avoir atteint un niveau avance.

Deuxièmement, les pays des projets se chargent non seulement de la production de ceux développés, mais aussi de leur croissance interne. C’est en comptant sur le développement de l’industrie que leurs peuples assurent leur subsistance. Sans l’industrie, il y aura une crise financière dans ces pays, ce qui provoquera une crise sociétale.

Néanmoins, tout cela n’indique pas que j’ignore l’importance de la lutte contre le réchauffement climatique. D’après moi, il faut attribuer le problème climatique à tous, au lieu de certains pays. Il faut que les pays développés et en développement travaillent de concert et trouvent de nouvelles solutions pour résoudre véritablement ce problème.

 

En espérant que ma lettre puisse avoir rétabli un équilibre dans les termes du débat j’encourage les lecteurs à envoyer leurs réflexions sur ce sujet.

 

Cordialement,

 

Alex DONG

 

Nombre de mots : 322

 

 

 

 

 

·       Texte de WANG Qianying (Soline)

 

 

Appel aux efforts conjoints

 

Monsieur MA et Monsieur Zadek,

 

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’article « Verdir les Nouvelles routes de la soie » paru dans Les Echos. Je suis d’accord avec la plupart de vos opinions, seulement, j’ai envie d’ajouter les miennes.

 

D’abord, il est incontestable que la plupart des pays tout au long de la nouvelle route de la soie se développent aux dépens des conséquences nuisibles à l’environnement actuellement. Cependant, l’hypothèse qu’ils seront coupables de plus de la moitié des émissions de CO2 de la planète est d’après sans fondement parce que rien n’est stationnaire. Avec le développement économique, ils seront en essor et prendront plus conscience de la protection de l’environnement.

Ensuite, je consens aux mesures fortes proposées par vous. Elles comprennent l’initiateur du projet, la Chine, les investisseurs internationaux ainsi que les organisations internationales. Je suis sûre qu’avec les efforts conjoints, l’empreinte carbone sera réduite.

Toutefois, en ce qui concerne les solutions, il me semble qu’un acteur-clé fait défaut, qui est les pays émetteurs de carbone. Vous avez mentionné qu’ils n’étaient ni obligés ni motivés à réduire leurs émissions. A cet égard, je propose la mise ne place d’un strict système d’amende qui aidera à contrôler dans une certaine mesure leurs émissions. En même temps, il faut les sensibiliser à la prise de conscience que la protection environnementale.

 

En espérant avoir ouvert un peu plus le débat au sujet du projet « Nouvelle Route de la Soie », et en attendant de lire les réactions d’autres lecteurs, je vous prie d’accepter, messieurs MA et Zadek, l’expression de ma plus haute considération.

 

 

Soline, Shanghai

 

Nombre de mots : 266

 

 

 

 

 

·       Texte de ZHU Lin (Zélie)

 

 

Monsieur le rédacteur,

 

Je viens de lire avec intérêt l’article intitulé « Verdir les Nouvelles routes de la soie » paru le 1er avril 2019. Je suis totalement d’accord avec les auteurs MA Jun et Simon Zadek. A mon avis, bien que le projet des « Nouvelles routes de la soie » puisse beaucoup favoriser les économies des pays participants, nous devons encore mettre l’environnement avant tout.

 

Tout d’abord, l’environnement est la base des humains. Si nous nuisons à l’environnement, en réalité, les conséquences se répercutent sur nous-mêmes. Selon les auteurs, en 2050, les pays participants au projet seront à l’origine de plus de la moitié des émissions de CO2 de la planète, ce qui reste à 26% de nos jours, d’où le réchauffement climatique et l’effet de serre. Chaque année, le niveau de la mer augmente, et donc beaucoup d’îles risquent de disparaitre, y compris quelques pays.

Ensuite, nous dépendons encore de l’environnement pour acquérir les matériaux, tels que le bois, le pétrole et le gaz naturel. Afin d’atteindre les buts du projet, au moins, nous avons besoin du transport qui consonne beaucoup de pétrole. Si le système écologique se détraque, un jour ne nous pourrons plus poursuivre les projets économiques.

En outre, mêmes si les catastrophes mentionnées ci-dessus sont encore loin de notre vie réelle, la pollution est déjà un problème très grave qui nuit à notre santé directement. Par suite du manque de lois et de régulations, les nombreuses pollutions ont été créées en parallèle du développement économique.

En conclusion, la protection de l’environnement importe toujours plus que le développement de l’économie.

 

En espérant avoir ouvert un peu plus le débat sur l’économie et l’environnement, et en attendant de lire les réflexions d’autres personnes, je vous prie d’agréer, Monsieur le rédacteur, l’expression de ma considération distinguée.

 

Zélie Zhu

 

Nombre de mots : 299

 

 

 

 

 

·       Texte de LIU Wenjia (Clémentine)

 

 

Lutte commune contre le réchauffement climatique

 

Monsieur MA Jun et Monsieur Simon Zadek,

 

Je me permets de vous écrire après la lecture de votre article « Verdir les Nouvelles routes de la soie ». J’ai lu avec beaucoup d’intérêt cette tribune. Cependant, j’ai été surprise de constater que vous accentuez plutôt la responsabilité des pays en développement sur le réchauffement climatique.

En fait, le développement des pays développés s’est fait aussi au prix de l’environnement : le brouillard polluant à Londres après la première révolution industrielle par exemple. Alors, si les pays développés sont disposés à aider les pays en développement avec leurs technologies écologiques avancées en coopérant dans quelques projets économiques, l’empreinte carbone réduira. C’est ce que vous n’aviez pas beaucoup mentionné dans les solutions de votre article.

Ensuite, vous semblez considérer la Chine comme jouant un rôle essentiel pour trouver une solution aux émissions de carbone. Je suis d’accord avec vous dans une certaine mesure : la Chine en tant qu’une des grandes économies mondiales, assume une plus grande responsabilité internationale. Mais cette responsabilité est plutôt limitée par rapport à la société internationale. Dire que « Le moment est venu pour la Chine et la communauté internationale » en accentuant spécifiquement la responsabilité de la Chine est un peu injuste.

En général, lutter contre le réchauffement climatique est une tâche commune du monde.

 

En espérant avoir ouvert un peu plus le débat au sujet du réchauffement climatique et en attendant de lire les réactions d’autres lecteurs, je vous prie d’agréer, Monsieur MA Jun et Monsieur Simon Zadek, l’expression de ma plus haute considération.

 

Clémentine Liu, Shanghai

 

Nombre de mots : 265

 

 

 

 

 

·       Texte de WANG Yixuan (Alice)

 

 

Monsieur MA Jun et Monsieur Simon Zadek,

 

Je m’appelle Alice WANG, une jeune fille intéressée par les affaires internationales. J’ai lu l’article « Verdir les Nouvelles routes de la soie » que vous avez rédigé et publié dans le journal Les Echos. Je suis bien impressionnée par votre sens des responsabilités envers l’environnement global et tout à fait d’accord avec vous que les pays doivent faire des efforts pour limiter le réchauffement. Mais à mon avis cet objectif est très difficile à réaliser et vos conseils, « des mesures fortes », ne sont pas vraiment « forts ».

D’abord, fondamentalement, pour les pays en développement qui disposent d’une revenu très faible, le premier objectif, en participant à ce projet, est d’augmenter leur PIB et de se donner les moyens de subsister. Les mesures de protection écologique doivent faire place à celles de la croissance économique. Ne discutons donc plus de la fermeture des industries qui sont responsables des émissions de CO2.

Ensuite, certains grands pays comme les Etats-Unis qui ne rencontrent pas de problème pour subvenir aux besoins de leurs peuples, placent encore la croissance économique à la première place car ils doivent conserver leur puissance mondiale. Personne ne veut sacrifier son économie et sa place dans le monde pour l’écologie.

En conclusion, j’admire vos efforts pour protéger l’écologie de la Terre, mais en face d’une difficulté si importante, je crois qu’il faut penser à des mesures plus efficaces et rentables.

 

J’encourage sincèrement les réflexions des autres lecteurs et les discussions sur ce sujet.

 

Cordialement,

 

Alice, Shanghai

 

 

Nombre de mots : 255