Productions Écrites Cours de Presse 3e Année Semestre 1 La revue de presse

发布者:颜姝婷发布时间:2021-01-08浏览次数:181

Avant-propos :


Le fil rouge de ce premier semestre universitaire pour le cours de presse des étudiants de 3e année (classe C) fut la réalisation, sous forme d’une présentation orale d’une dizaine de minutes, d’une revue de presse thématique hebdomadaire par groupes.

En s’inspirant des revues de presse authentiques des médias francophones1, les étudiants devaient, tels de véritables journalistes, sélectionner 4 thèmes importants de l’actualité de la semaine écoulée, hiérarchiser l’information et mettre en lumière la manière dont l’information est traitée en mettant en relief les points de vue, les écarts de jugement, les différences ou contradictions entre les différentes sources pour un même thème d’actualité. Ils devaient également respecter la structure et le style journalistique propre à l’exercice de la revue de presse.

La revue de presse orale devait être accompagnée d’un support visuel iconographique, d’un dossier préparatoire précis présentant avec exhaustivité les sources utilisées et du texte écrit de la revue de presse.

Ce travail complet mettant en jeu toutes les compétences de langue, chronophage, demandant une grande rigueur et ancré dans l’actualité la plus proche a été réalisé avec une grande qualité méthodologique et linguistique par la majorité des étudiants de la classe.

C’est la version écrite de leur revue de presse dont nous proposons ici quelques exemples à la lecture.



Julien Guillemet

Lecteur de français, SISU, 2020-2021.



Revue de presse de la semaine du 15/11/2020 au 21/11/2020

Par YAN Jixin (Olivia), MA Jinxuan (Michèle), WU Tongyu (Anaïs) et XIE Kangni (Camille)


Michèle : En premier on fait donc un tout d’horizon de la presse à travers le monde comme chaque matin. Et on commence d’abord ce tour d’horizon de la presse en France, sur le sujet de la crise sanitaire, qui est toujours d’actualité.


OliviaD’abord, je vous présente les informations sur le Covid-19. On commence avec un coup d’œil au Parisien :« Le Premier ministre a annoncé le maintien des mesures en vigueur pour les semaines à venir. Seuls les commerces pourraient être autorisés à rouvrir à partir du 1er décembre avant un nouvel assouplissement espéré pour les vacances de Noël. » On peut dire que c’est un allègement du confinement en décembre, pour que tous puissent profiter des vacances. Mais, en fait, on est encore très loin de revenir à la normale. Et dans ce contexte, Le Monde met en avant l’inquiétude des commerçants. Selon une enquête, « Trois Français sur quatre ont déjà renoncé à faire leurs courses en magasin. » Ce serait un tsunami économique pour eux. Surtout avec l’approche de Noël, qui apporte toujours un bon rendement aux commerçants. Ici, je vous présente quelques chiffres et citations, grâce auxquels, on peut bien comprendre l’importance économique de Noël et l’inquiétude des commerçants. A part les commerçants, le gouvernement cherche aussi à changer la situation. Les Échos mettent en avant les dernières nouvelles, qui parlent des nouvelles propositions du confinement. Je cite : « Après un nouveau Conseil de défense sur l'épidémie de Covid, le chef de l'Etat doit présenter l'allègement progressif de ce deuxième confinement et donner des perspectives afin de « mieux vivre avec le virus sur la durée » ». On a l’impression que le Covid nous a enveloppés dans une crise prolongée. Et on espère tous tourner rapidement la page du Covid.

En plus, ces jours-ci, le monde de la science nous a donné un grand cadeau pour ce Noël. On laisse la parole à Camille. Bonjour Camille.


Camille : Bonjour ! Oui, on sait que récemment on s’inquiète beaucoup de la situation de l’épidémie. Et on a peur que la « seconde vague » soit plus forte que la « première ». Mais en même temps, nous avons des bonnes nouvelles concernant le vaccin contre le coronavirus. On commence avec un coup d’œil au titre des Echos « Covid : le vaccin développé par Pfizer et BioNTech est efficace à 95 % ». 95%, c’est une grande surprise. Il faut dire que le monde scientifique a fait d’énormes progrès. Pfizer a aussi assuré dans ce journal que « il comptait produire jusqu'à 50 millions de doses dès cette année, soit assez pour protéger 25 millions de personnes. Et jusqu'à 1,3 milliard de doses en 2021 ». Et puis, ce vaccin est aussi apprécié dans le journal régional quotidien 20 minutes. Il a fait une comparaison entre le vaccin contre le coronavirus et d’autres types de vaccins et a tiré la conclusion que  « Ce niveau d’efficacité, s’il était confirmé dans la population, placerait le vaccin parmi les plus efficaces au monde. » Et le quotidien, Le Monde, a précisé l’efficacité du vaccin de la biotech américaine Moderna, qui est de 94,5 %. Et Moderna nous a révélé aussi beaucoup de détails concernant le vaccin, y compris « les effets indésirables modérés » et sa stabilité. C’est assez assurant pour nous. Mais à la fin, Le Monde souligne un problème réaliste – le prix (entre 21 et 31 euros pour Moderna et 33 euros pour Pfizer). Il est très élevé surtout pour les pays en développement. Et en plus, il y a bien des détails qui sont encore inconnus. Alors, pour les chercheurs, il reste encore un long chemin à parcourir. Donc ce sont toutes les nouvelles pour le coronavirus. Maintenant on laisse la parole à Anaïs. Bonjour, Anaïs. Qu'est-ce qu’il y a aujourd’hui dans le monde du sport ?


Anaïs : Merci Camille. Sortis de l’ombre de l’épidémie, tournons-nous vers les résultats de la Ligue Des Nations. Grâce à la victoire par deux points de l’équipe Belgique face au Danemark, d’après le Soir, journal quotidien national généraliste belge, la France, la Belgique, l’Espagne et l’Italie sont devenues le Final Four de Ligue des Nations ! « La Belgique a validé son ticket pour le Final Four de la Ligue Des Nations ce mercredi. » a commenté le Soir. Roberto Martinez, le sélectionneur de la Belgique a dit « On grandit mentalement » et apprécie la qualification de son équipe dans le reportage de l’Equipe.Bien que Francefootball, journal quotidien national spécialisé dans le football, exprime un peu de souci que ces trois équipes pourraient « tenter d'empêcher l'équipe de France de remporter le trophée lors du prochain Final Four », il a toujours des attentes pour la fin du championnat de cette année et reste positif pour la France : « Les demi-finales sont prévues les 6 et 7 octobre. Quant au tirage au sort de cette phase finale, il est programmé le 3 décembre prochain. » Qui peut gagner la coupe cette année ? Suivez nos revues de presses.

Maintenant on va passer à quelque chose d’amusant pour relâcher notre esprit. Michèle va vous présenter ce qui se passe de très drôle aux États-Unis après l’élection présidentielle dramatique.


Michèle : Merci Anaïs. Maintenant on va jeter un coup d’œil à qu’est-ce qui se passe aux États-Unis après l’élection présidentielle. D’après Le Figaro le 21 novembre, quelque chose de « tragi-comique » se passe aux États-Unis. Selon l’auteur Adrien Jaulmes, Donald Trump, insatisfait du résultat de l’élection bien sûr, « passe à des méthodes politiques pour tenter d’inverser le résultat » ces jours-ci. Rudy Giuliani, l’avocat de Trump, a appelé le résultat de l’élection une « fraude massive ». Cet article est plutôt ironique car il a utilisé le mot « tragi-comique » pour titre. Et pour consoler Trump sur cette défaite, certains américains proposent quelque chose de « ridicule », selon le Global Times le 21 novembre. D’après Geng Zhi, sur Twitter, on a proposé de nommer le vaccin du Covid-19 « Trump », le nom du président en échec, « pour remercier et commémorer ses réalisations » et ses actions. Mais, selon le Global Times, la situation sérieuse du Covid-19 aux États-Unis est causée par « l’incapacité du gouvernement » de Donald Trump. Cet article est critique et ironique de cette proposition. En conclusion, bien que l’élection présidentielle aux États-Unis soit déjà terminée, les actions de l’ancien président et ses promoteurs ne s’arrêtent pas encore. Ils espèrent d’inverser le résultat ou sauver la réputation de Donald Trump. Mais leur espoir n’est pas raisonnable. Ils sont rejetés encore une fois par le public.



Revue de Presse de la semaine du 23/11/2020 au 28/11/2020

Par HE Shi (Violaine) et WANG Yili (Alexia)


Alexia : La revue de presse avec Violaine et Alexia comme chaque mercredi après-midi, bonjour Violaine.

Violaine : Bonjour Alexia.

Alexia : Nous commençons par l’élection présidentielle américaine.


Violaine : Après un mois de compétition intense, il semble que le présidentn’ait guère le choix que d’accepter sa défaite. Selon l’article rédigé par Yona Helaoua, correspondante à Washington du Parisien, Donald Trump a « timidement »consenti à devoir commencer à transmettre son pouvoir à Biden.

Dans un tweet « alambiqué » datant du lundi 23 novembre, Donald Trump a confirmé à la patronne de l’Administration des services généraux (GSA) que la transition sera effectuée avant le 20 janvier. Mais par la suite, il a publié un autre tweet dans lequel il déclare que la GSA ne décidera pas du prochain président des États-Unis. Même si la victoire de Joe Biden est « très certaine », rapporte Le Parisien, « Comme toujours, Donald Trump peut se consoler à l’idée que sa base lui reste fidèle ». Il est évident que ces propos sont une manière de se moquer de l’échec du président sortant. Le Monde a également rédigé un article à ce sujet le 24 novembre. Cependant, ce qui diffère du journal régional c’est que celui-ci a fait le choix d’adopter une position neutre envers la victoire de Biden. Le titre de l’article est d’ailleurs purement informatif : « États-Unis : la transition entre l’administration Trump et celle de Joe Biden commence officiellement ».


Alexia : Encore un sujet concernant la Covid-19, nous parlons du déconfinement en France.

Violaine : Oui, Noël approche. Il est vrai que la situation sanitaire en France s’améliore. Par conséquent, le chef de l’État a annoncé ce mardi 24 novembre un déconfinement en trois étapes, qui est, selon El País, le quotidien espagnol, « très prudent ». Les commerces non essentiels rouvriront dès le 28 novembre mais les bars et les restaurants devront patienter au moins jusqu’au 20 janvier. Contrairement au quotidien national espagnol, les journaux français ont eu des réactions plus tranchées par rapport à cette annonce. D’après le Courrier Picard, quotidien régional du Nord de la France, « après l’échec » du premier confinement,le président devrait « desserrer un peu l’étreinte du confinement et fixer le cap dans la crise sanitaire », alors que les Français « espèrent une bouffée d’air à l’approche des fêtes de Noël ».L’Humanité nous fait un bilan de l’allocution présidentielle en titrant : « Noël au coin du couvre-feu » et en utilisant des intertitres tels que « Les fêtes en liberté... [points de suspension] conditionnelle » ou bien « Culture, un soutien sans moyens ». L’Humanité reprend la question des libertés individuelles sur un ton, selon moi, très critique. Le quotidien communiste écrit : « L’hôte de l’Élysée n’aura toutefois pas eu un mot sur le débat qui traverse le pays sur les libertés publiques, alors qu’au même moment des manifestants occupaient la place de la République ». Quant à la réouverture des librairies et des lieux publics culturels, le journal qui se concentre sur les sujets sociaux et les droits humains ne cache pas son mécontentement envers le président français. Il a par ailleurs déclaré que « le silence assourdissant de la part du président lors de sa précédente intervention avait provoqué une colère chez tous les acteurs du monde culturel ». « Emmanuel Macron n’a pas fait que des heureux mardi soir en détaillant son plan de déconfinement progressif. » Telle était la phrase du début d’un article rédigé par Le Figaro le 25 novembre dépeignant une bien triste réalité.


Violaine : Ensuite une nouvelle déchirante.

Alexia : Absolument, ce jour qui devait inévitablement arriver est arrivé. Diego Maradona, la légende du football, s’est éteinte ce 25 novembre à 60 ans. Sa mort occupe les titres de la presse internationale, ce jeudi 26 novembre. L’information prend toute la une du site du Clarín, le quotidien national argentin, qui annonce déjà un choc mondial : « Diego Armando Maradona est mort ». L’icône du football argentin a succombé à, je cite, « un arrêt cardio-respiratoire dans la maison de Tigre où il s’était installé après son opération au cerveau », il y a quelques semaines. On l’aperçoit d’ailleurs à la une du Clarín, avec cette photo de Maradona portant haut le trophée du champion et ce titre « Il n’y en aura pas d’égal ». Par « égal » le quotidien le pleure comme le meilleur joueur de tous les temps. Maradona était aussi un dieu vivant à Naples, Italie, où il avait passé les plus belles années de sa carrière. Je voudrais également vous livrer le commentairede La Gazzetta dello Sport.Le quotidien sportif italien tente, même tonalité, dans un hommage au plus grand de tous les temps, de résumer en quelques mots ce que fut Maradona : « Populiste, péroniste, partisan de Castro, disciple de Che Guevara, âme de Buenos Aires et cœur de Naples ». La presse française réagit aussi. L’Équipe dans sa Une déifie ce grand footballeur avec « Dieu », plus précisément, « main de Dieu », pour lui rendre hommage.


Violaine : On termine avec la lutte pour éradiquer la pauvreté en Chine.

Alexia : Oui, 2020 est une année décisive pour éradiquer la pauvreté.Il est réconfortant de noter que« la province du Guizhou a annoncé lundi 23 novembre avoir éliminé la pauvreté absolue dans ses neuf derniers comtés les plus pauvres », analyse le Guangming Daily. Cela signifie que « tous les 832 comtés figurant sur la liste des comtés pauvres au niveau national sortent de la pauvreté absolue ». Le quotidien national chinois se penche plutôt sur les réalisations et sur la détermination de la Chine. Mais le site du Quotidien du Peuple tempère un tant soit peu l’enthousiasme du Guangming Daily. Selon le Bureau de la lutte contre la pauvreté du Conseil des affaires de l’État, cité par le site du Quotidien du Peuple, « les préfectures pauvres peuvent se défaire de leur étiquette, cela ne veut pas dire que l’objectif national d’éradication de la pauvreté est totalement accompli, le processus doit être poursuivi ». En 2020, année de lutte contre la pandémie de Covid-19, les 52 préfectures restantes ont été proclamées sorties de la pauvreté par les autorités provinciales. Pour le journal, pas de doute, « ce résultat est extraordinaire ». Le site a toutefois précisé que cette déclaration reste à être amendée par des enquêtes et des études complémentaires, et que la sortie de la pauvreté absolue laisse encore du travail à accomplir en la matière. Enfin, la sortie totale de la pauvreté relève d’une proclamation des autorités centrales.

Violaine : Merci Alexia, c’est tout pour aujourd’hui, à la semaine prochaine !


Revue de presse de la semaine du 25/11/2020 au 01/12/2020.

Par YANG Chenyao (Claudia), HOU Yufeng (Yvonne), LI Yiguo (Christine) et LIANG Manqi (Emma)


Christine : La Revue de presse donc tout de suite cet après-midi, bonjour Emma.

Emma : Bonjour, Christine.

Christine : Ok. On commence par les nouvelles mesures pour faire face à la violence de la deuxième vague épidémique.


Emma : Oui. « Déconfinement, vaccin : le nouveau calendrier. », c’est le grand titre du Monde. Le Monde détaille le contenu de base du déconfinement. Et il y a trois dates importantes. Selon Le Monde« Samedi 28 novembre, les commerces vont rouvrir. Le 15 décembre, le confinement laissera place à un couvre-feu si les contaminations passent sous le seuil des 5.000 cas par jour ; Le 20 janvier 2021, ce sera le tour des restaurants. » Même tonalité pour Les Échos avec ce titre « Déconfinement mode d’emploi. ».Le quotidien économique précise aussi que « Emmanuel Macron annonce une première étape dès samedi avec la réouverture des commerces ». Mais pour Le Figaro, vous voyez la tribune de la Une : « Les déçus du déconfinement font pression sur l’exécutif. »Le Figaro nous résume les réactions desFrançaisau déconfinement : « Très bonne décision », « formidable nouvelle », « l’éclaircie que l’on souhaitait » pour les uns. « Incompréhension totale », « absence de prise en considération », « désespoir » pour les autres. Pour des petits commerces, « le ministre de lÉconomie a déjà demandé quils soientautorisés à ouvrir les quatre dimanches jusqu’à Noël ». Mais pour d'autres secteurs, comme ceux de la restauration ou des sports d'hiver, ils ont besoin d’être patients, même s'ils espèrent encore convaincre l'exécutif. Mais la plupart des Français approuvent le déconfinement. « Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 79 % d’entre eux approuvent le principe d’un déconfinement progressif. » ajoute le quotidien de droite.

Et maintenant on va passer en revue des nouvelles de la loi sécurité globale. Bonjour Yvonne.


Yvonne :Oui, merci. Récemment, une vidéo diffusée montre que Michel Zecler, un producteur de musique noir a été passé à tabac par trois policiers le 21 novembre à Paris. Après cette violence policière les manifestations se multiplient contre la loi « sécurité globale » qui a été adoptée le 24 novembre par l’Assemblée nationale. D’abord, on jette un coup d’œil au Dauphiné libéré,« De nouvelles manifestations sont prévues samedi un peu partout en France contre la loi "sécurité globale" et sa mesure phare, c’est-à-dire l’article 24, qui prévoit de restreindre la possibilité de filmer les forces de l’ordre ». Et à la Une de ce quotidien régional du sud-est, vous le voyez, avec une photo des manifestants à Grenoble, et le titre « Au nom des libertés » pour décrire ce défilé d’une manière positive. Selon eux, l’article 24 est « jugé attentatoire à « la liberté d’expression » et à « l’État de droit » ». Pour expliquer plus précisément, je voulais vous montrer un dessin critique de Kroll, dans les colonnes du Soir, un quotidien généraliste belge de langue française. Il y a deux scènes, l’une est « ça on peut », et l’autre, « ça on ne peut pas ». Ce dessin présente l’injustice de l’article 24 que le gouvernement a le droit de filmer les manifestants qui luttent pour leurs droits d’une manière légitime, mais en revanche les gens sont interdits de filmer des actes illicites comme le tabassage d’un citoyen par des policiers. Donc un édito de Libération a résumé pourquoi l’article 24 est jugé attentatoire à la liberté : « Pouvoir filmer les policiers est un garde-fou démocratique, c’est la possibilité de documenter l’exercice de la violence par l’exécutif, tout légitime qu’il soit dans un État de droit ». Ce quotidien de gauche s’attaque également à la réaction du gouvernement « qui s’entête à ne rien lâcher », et « continue de laisser la situation s’enliser plutôt que d’envisager un retrait de l’article 24 ». Même tonalité pour La Croix, plus légèrement, je cite : « Il faut dire que pendant deux jours, son gouvernement a semblé naviguer à vue ». Et après les mobilisations massives en France, ce lundi le patron du groupe LREM (La République en marche) a annoncé que la majorité va proposer une nouvelle réécriture du contesté article 24. De ce fait, ce quotidien religieux se penche plutôt sur la façon par laquelle le gouvernement doit résoudre ce problème difficile. Cet édito avec le titre « Savoir reculer » conclut que ce texte n’est pas vraiment nécessaire, parce que « la législation actuelle suffit amplement pour atteindre l’objectif visé par cet article ». Et il propose que « il serait avisé de retirer du débat cet objet de fixation », et que « travailler à restaurer un lien de confiance entre la police et la population et à faire face à la pandémie de coronavirus tant sur le plan sanitaire que dans ses redoutables conséquences économiques et sociales ».

Ensuite on passe à la nouvelle du Brexit qui attire encore une fois notre attention.


Claudia : Évidemment. La date limite dun accord entre les Européens et le Royaume-Uni approchant, « Les Européens demandent à Londres de faire rapidement des choix », écrit Les Échos. Michel Barnier, le négociateur en chef des Européens, a dit franchement que « les discussions s'étaient accélérées au cours des dernières semaines » avec des avancées « en matière de commerce, de transport, de coopérations diverses y compris police, justice, sécurité sociale ». Néanmoins, Les Échos ne cache pas son pessimisme. En termes de concurrence équitable, Londres est encore « très éloignée des attentes des Européens ». Alors, plusieurs pays dont la France, les Pays-Bas et le Danemark se préparent à « acter l'échec des discussions ». Même tonalité pour le quotidien national britannique, The Times, qui cite la déclaration de son Ministre des affaires étrangères, Simon Coveney que « le discours sur le Brexit s'avère très difficile ». Par ailleurs, La Croix exprime le souci pour la contrebande croissante autour de la frontière irlandaise après le Brexit car « Difficile à contrôler, la zone est déjà le lieu d’un trafic important dessence, de cigarettes, dalcool et de vies humaines. » En plus, le quotidien catholique alerte quun Brexit sans accord y stimulerait le terrorisme, la détérioration de l’environnement et d’autres risques politiques. Le Figaro et le Financial Times, un quotidien britannique spécialisé dans la finance, détaillent aussi des adversités : lun énonce que « La place financière britannique », à Londres, « perd son accès au marché européen le 31 décembre » ; lautre titre que « Les paysans anglais risquent de perdre la moitié de leurs subventions européennes dès 2024 ».

Ensuite, la nouvelle la plus importante dans le domaine du sport la semaine dernière est sans aucun doute la mort de la star Diego Maradona.


Christine : Oui, absolument. Alors, on commence par la Une de L'Équipe datée du 26 novembre. C’est la photo de Maradona, à ce moment-là, il était au sommet de son art. Maradona est une légende. Sa mort est la chute d'un « dieu ». Il y a un autre article deL’Équipe avec ce titre « Légende du football, Diego Maradona est mort à 60 ans ». Cet article fournit un compte-rendu complet des événements représentatifs de la vie de Maradona .Vous le voyez, on le considère comme « une icône à Naples ». Cependant on sait que Maradona est aussi célèbre pour la toxicomanie et la violence. Selon L’Équipe ce sont « des frasques extra-sportives ». On s’aperçoit que L’Équipe l’a présenté de manière objective. Dans l’ensemble, cet article pourrait être considéré comme un bref résumé de la vie de Maradona. Le journal relate non seulement ses réalisations, mais aussi ses méfaits. Mais cela n'a pas empêché le quotidien sportif de le qualifier de « légende ». Ensuitejetez un coup d’œil à l’article des Échos qui a pour titre « L'Argentine pleure le décès de Diego Maradona » .Dans cet article, il y deux autres surnoms. Le premier est « l’avocat du peuple ». Malgré la pauvreté, il a réussi grâce au football. Son histoire encourage beaucoup de personnes surtout celles qui vivent dans la pauvreté. On l’aperçoit dans les paroles de l’interviewé : « C'est quelqu'un qui a toujours tout donné, qui représente l'Argentine et qui a été l'avocat du peuple. C'est ça qui me fait sentir tant d'amour », « Moi j'ai grandi dans un bidonville, comme Diego. Et malgré tout ce qu'on a contre nous quand on vient de là, il a pu s'en sortir avec le sport ». Son deuxième surnom est : « un dieu sale ». Cela vient « de ses frasques, de ses excès, de ses attitudes tapageuses ». Cet article nous explique plus profondément pourquoi il est vénéré même si il a fait beaucoup d'erreurs. Il nous donne également une image plus complète de Maradona.


Christine : C’est tout pour aujourd’hui, merci à vous tous.



Revue de presse de la semaine du 02/12/2020 au 08/12/2020.

Par WANG Yunyi (Léna), LUO Jing (Maria), LI Ren, (Lise) et HU Yuran (Léa)


Maria : À une heure de l'après-midi, la revue de presse arrive ! On commence d’abord par ce qui s’est passé en France. Bonjour, Léna !


Léna : Bonjour, Maria ! Ce qui a occupé la Une de presque tous les journaux hauts de gamme, c’est le décès de l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing, qui a été à la tête de la République française de 1974 à 1981, décédé mercredi 2 décembre à l'âge de 94 ans du Covid-19. On commence avec un coup d’œil à la Une duMonde. Vous le voyez, cette photo de lui, prise en 2009 dans son bureau. Dans l’éditorial, avec ce titre « VGE, Le Réformateur incompris », le quotidien français décrit M. Giscard comme un président que les Français ne comprenaient pas : « Il était brillant et égotique, hypersensible et emmuré ». Au début de son mandat, il a « mis un feu nourri de réformes de société » et a rendu la France plus « libérale avancée ». Mais il a perdu le soutien du peuple quand il est devenu « un monarque distant et capricieux », surtout après « l’affaire des diamants ». Le Mondetermine cet article avec cette phrase, je cite, « Rassembler les deux Français sur trois relève toujours de l’utopie ». Cela fait allusion à ce politicien ambitieux qui rêvait de rassembler la France au centre mais malheureusement a échoué. De la même manière, Le Parisien rend hommage à ce « modernisateur ». Ce quotidien régional passe en revue de nombreux hommages rendus par des politiciens du monde entier. Le Parisien montre que son décès a provoqué « une émotion du monde politique ». « Unmodernisateur » et « un Européenconvaincu », voici les deux adjectifs qui reviennent le plus. Je voulais également vous livrer l’analyseduWashington Post. Plus positif que Le Monde, il insiste sur ses contributions pour la France et l’unité de l’Europe. Le quotidien international des États-Unis chante les louanges de M.Giscard : « Il a transformé la France en un pays plus ouvert, un pays plus prospère et connu pour l’exportation de haute technologie ». « En promouvant la circulation de l’euro », il a fait beaucoup d’efforts pour transmettre l’idée communautaire de l’Europe dans la France, ajoute le Washintong Post. Après avoir rendu hommage à Monsieur Giscard, maintenant on tourne nos regards vers le vaccin. Est-ce qu’il y a de bonnes nouvelles, Maria ?


Maria : Oui, récemment, le vaccin contre le Covid-19 est sans aucun doute un sujet particulièrement actuel, et selonLe Figaro, quotidien français, on apprend une heureuse nouvelle avec ce titre dans la rubrique économique : « Le vaccin Pfizer / BioNTech a été́ approuvé au Royaume-Uni et sera disponible la semaine prochaine ». Alors le Royaume-Uni sera le premier pays à approuver le vaccin, ce qui est décrit comme « un moment historique » par le patron de Pfizer, et le Premier Ministre britannique Boris Johnson la qualifié de « fantastique ». Le Figaro utilise aussi une phrase du dirigent écrite sur Twitter : « C'est la protection des vaccins qui nous permettra à terme de retrouver nos vies et de redémarrer l'économie ». Cela témoigne d’une grande confiance dans la vaccination. Et le même jour, sur CBS NEWS, cette nouvelle y paraît aussi. Cette chaîne dinformations américaine nous présente quelques informations dun point de vue différent. Elle a écrit que « Le principal obstacle à la victoire, dans ce combat contre l’épidémie, sera plutôt la méfiance du public à l'égard du vaccin qui sera disponible ». Et ce qui peut révéler ce scepticisme est un sondage de CBS NEWS, effectué au début de septembre. Il présente que « La plupart pensent que si un vaccin est disponible cette année, il n’aura pas été suffisamment testé ». Et pour les gens qui voudraient se faire vacciner à la première heure, le taux est tombé de 32 à 21% aux États-Unis.

Ensuite, la semaine passée a vu une grande fête de la consommation, le Black Friday. Son ampleur mérite une mention particulière. Alors Lise.


Lise : Tout à fait. Concept très populaire aux États-Unis, le Black Friday se déclenche le lendemain de Thanksgiving, le 29 novembre pour cette année. Ce grand évènement commercial a duré une semaine entière. Selon CNBC, une chaîne d’information financière américaine, « la Fédération nationale du commerce de détail a prévu une augmentation des ventes entre 3,6 pour cent et 5,2 pour cent par rapport à l’année dernière. » Il s’agit ici des ventes de tous types en général.Mais du côté des « ventes e-commerce », on estime « une montée en flèche ». Selon Oberlo, un des quatre plus grands cabinets comptables du monde, « 35% de croissance des ventes en ligne est prévue pour la fin d’année par rapport à 2019 ».Cette grande fête de la consommation connaît aussi un succès en France, même si les Français n’ont pas de jour férié pour Thanksgiving, qui est à l’origine du vendredi noir. À cause du Covid-19, le gouvernement français a reporté le vendredi noir au vendredi suivant, le 4 décembre. Selon un sondage publié par Madame Figaro, un magazine hebdomadaire français, « un français sur deux a l’intention de profiter du Black Friday pour acheter ses cadeaux de Noël ». C’est, au fond, pour « faire des économies » et « éviter la foule », deux besoins encore plus prononcés dans un contexte de crise sanitaire et de crise économique pour certains consommateurs. En somme, pour les Français, le vendredi noir est quand même une bonne occasion « permettant aux consommateurs d’acheter au rabais et aux enseignes de liquider leurs stocks », une pratique réalisée de plus en plus en ligne, commente le magazine.

Maintenant, on se tourne vers le prix Goncourt récemment décerné.


Léa : Oui, cette année, Hervé Le Tellier vient de remporter le prix Goncourt avec L'Anomalie. En raison des restrictions imposées par la Covid-19, les lauréats du prix ont été annoncés via Zoom en ligne. On peut commencer avec un coup d’œil à l’extrait de la vidéo duFigaro. Vous le voyez, ce titre « Goncourt 2020: Hervé Le Tellier ne s’attendait « pas du tout » à recevoir le prix ». Le Figaro donne aussi une description générale du contenu de L'Anomalie etloue en particulier les techniques d’écriture utilisées dans ce livre pour raconter les histoires, et je cite, « le récit, haletant, convoque avec brio tous les genres, roman noir, récit littéraire classique, procès-verbaux d'interrogatoire, etc ». Évidemment, cet ouvrage « original, décalé mais pas bancal », a donc amené le jury du prix à faire le choix. Nous nous concentrerons ensuite sur le volume des ventes. Les librairies sont restées portes closes pendant plusieurs semaines à cause du reconfinement en France. Mais comme l’a dit Les Échos,« le Goncourt est celui qui stimule le plus les ventes de ses lauréats », ce qui est également bien illustré par le graphique et le classement des Échos. Ainsi, « couronné lundi par le Goncourt, l’Anomalie a pris la tête des ventes. », écrit Libération. « Écouler en moyenne 320 000 exemplaires de son roman », il semble que ce soit un objectif facile à atteindre. « Le capital symbolique vaut de l’or en la matière. » ajoute ce quotidienavec une certaine dose de plaisanterie. Bien sûr, l’épidémie aura encore un impact « limité » sur les ventes. Dans le journal Les Échos, on y voit Delphine Valadon, responsable littérature chez Gibert Joseph, regretter que les ventes de L'Anomalie,« en temps normal », seraient « immédiatement multipliées par cinq » au lieu de simplement tripler.


Voilà, c’est notre revue de presse. Merci de votre attention !




Revue de presse de la semaine du 02/12/2020 au 08/12/2020.

Par WU Yijin (Corilise) et FANG Shihang (Océane)


Corilise : Bon après-midi. La revue de presse de la semaine tout de suite avec Océane. Bonjour Océane.

Océane : Bonjour ma chère Corilise.

Corilise : Tout d'abord, un événement marquant et triste : l'ancien président de la République, de 1974 à 1981, Valéry Giscard d'Estaing est décédé à l’âge de 94 ans, le 2 décembre.


Océane : Oui, sa disparition a fait la une des journaux français les 3 et 4 décembre. On peut voir que Le Figaro, le quotidien de droite, a utilisé des photos en noir et blanc à la Une, et a consacré un Numéro spécial pour rendre hommage à Valéry Giscard d'Estaing. On peut le voir dans l'éditorial, titré « libéral, social, européen » par Alexis Brézet. Le directeur de rédaction l’a évalué comme « un surdoué de la politique » et « un polytechnicien sentimental qui aura éprouvé plus qu’aucun autre l’injustice des peuples et la cruauté du sort ». Un long article en pages intérieures du Figaro explique spécifiquement la relation entre lui et Chirac et la définit comme « D’abord alliés, puis rivaux, les deux hommes se sont livrés une bataille homérique qui a longtemps pesé sur la politique française. ». En utilisant une photo en noir et blanc aussi, mais à un âge plus avancé à la Une, Le Monde a directement mentionné la mort dans le titre, et salue la mémoire de Giscard « L'européen, le réformateur, le monarque ». L’auteur de l’article en pages intérieures a évoqué l’appréciation de Macron pour les exploits de VGE pendant sa présidence : « Les orientations il avait des données à la France guident encore nos pas ». Mais plus neutre que Le Figaro, Le Monde a aussi mentionné un scandale à la Une : « l'affaire des diamants qui a terni sa réputation » dans la tribune du quotidien.

Corilise : Alors, que dit la presse à l’étranger ?

Océane : Vous le voyez, le rapport à ce sujet est dans le ventre a la Une du quotidien national généraliste italien Corriere della Sera. Et le journal titre dans l'article en pages intérieures « Le président qui a écrit la Carte de l’Europe ». Son sujet est également apparu tout en haut à la Une du quotidien régional généraliste allemand Kölner Stadt-Anzeiger, présentant qu'il est un « ami des Allemands ». Dans l'article en pages intérieures, l'auteur exalte que « l'unification de l'Europe et l'amitié franco-allemande font partie de l'œuvre de sa vie ».

Ensuite, suivons cette nouvelle de politique française. Récemment il y a eu environ 90 manifestations contre la « loi de sécurité globale » en France. Les manifestations sont liées à la récente introduction par le gouvernement de la « loi de sécurité globale » et à l’événement que trois policiers parisiens ont battu un homme noir. Et cette altercation a été filmée par des témoins et mise en ligne.


Corilise : On commence avec un coup d’œil à la Une du Monde : « L’exécutif et la majorité sont profondément divisés par cet article de la proposition de loi de « sécurité globale » » commente la tribune du quotidien. Le représentant de la police estime qu'il y a trop de « distorsions trompeuses et politiques ». « Certains journalistes induisent le public en erreur en lui faisant croire que l'article 24 vise à restreindre de filmer l'application de la loi par la police. » En fait, il interdit la « diffusion malveillante » de photos faciales de la police. Certains journalistes et défenseurs des libertés publiques estiment que l'article 24 a lancé une « attaque violente » contre la liberté d'information. Le projet est « inacceptable » : « Ces vidéos nous sont très utiles lorsque la police est hors de contrôle. Il faut reconstruire la confiance entre la police et le public » selon les défenseurs des droits humains. « Mais dans les esprits, la confusion régnait toujours autour de cet incroyable fiasco politique. » C’est le constat que fait Le Figaro. « Pour sortir de la crise autour de l’article 24, plusieurs membres des parlementaires plaident pour sa réintroduction sous une autre formulation. » En deuxième page du quotidien, on apprend que l’exécutif et les responsables ont tendance à vouloir le fusionner avec l’article 25 du projet de loi contre le séparatisme, qui créé un « délit de mise en danger de la vie d’autrui ». « L’article 25 a plus de sens, on touche au code pénal et non à la loi de 1881 sur la liberté de la presse. » déclare un ministre. Donc un parlementaire argue que « Il faut remettre de l’ordre dans la proposition de loi, maintenir le cap, mais ne surtout pas brouiller le projet de loi. »


Océane : Puis, concentrons-nous sur l'actualité liée à l'épidémie.

Corilise : Noël approche, « En Suisse et en Espagne, les skieurs seront autorisés à dévaler les pistes à Noël ». Pour empêcher les Français d’aller se contaminer dans les stations de ski des pays limitrophes comme la Suisse ou l’Espagne, le gouvernement va adopter « des contrôles aléatoires à la frontière », indique Ouest France. Afin de mieux contrôler l'épidémie, « Macron envisage des « mesures dissuasives » », titre une sous-tribune du Figaro. « Le chef de l’État prévoit par ailleurs une campagne de vaccination pour le grand public. » Mais regardez la page 8 du jeudi 3 décembre dans Le Figaro : « Le chef de l’État veut empêcher les Français d’aller skier en dehors des frontières. Les réactions sont vives contre cette mesure considérée par ses opposants comme bureaucratique et attentatoire aux libertés. », souligne le quotidien de droite. Mais « assure un conseiller à l’Élysée. L’idée est de dissuader les Français et les Européens de se rendre en station et d’en appeler à la responsabilité et au bon sens. »

On va terminer avec un succès scientifique.


Océane : Alors, le 1er décembre, la sonde Chang'e-5 a atterri avec succès sur la lune. Le quotidien national généraliste chinois Guangming Daily a publié une sous-tribune à la Une le 2 décembre intitulée « Chang'e-5 a atterri avec succès, et l'échantillonnage lunaire commencera » avec des photos du moment du débarquement. À la fin de l'article, le journal prévoit positivement : « Il y aura plus de surprises qui nous attendent. » Le même jour, avec ce titre « La Chine poursuit sa conquête de la lune », le sujet est présent à la Une du Figaro. Le chapeau de l’article en pages intérieures indique que « Le pays a réussi son troisième alunissage en douceur ». Tristan Vey, l’auteur de l’article, s’exprime avec un point de vue plus neutre aussi : mis à part qu’il y aurait « un manque de transparence à l’international » en l’absence d’une « quinzaine de minutes de flux vidéo en direct sur Internet », ce qui est « frustrant », « cela ne vient pas ternir l’exploit », et nous devons encore « attendre la fin de la mission qui s’annonce périlleuse ».


Corilise : Merci beaucoup. C’est tout pour la revue de presse de cette semaine, à mercredi prochain.



Revue de presse de la semaine du 09/12/2020 au 13/12/2020

Par ZHENG Shuxin (Jeanne), LIU Zheqi (Michelle), HU Huiyan (Etoile) et ZHOU Min (Inès)


Jeanne : Bonjour ! Bienvenue à Voix de la Chine et de la France ! On commence par la rubrique politique avec la nouvelle concernant des témoignages contradictoires de deux témoins de l'ASFC au Canada dans l'affaire de l’extradition de Meng Wanzhou.

On voit d’abord ces trois titres : « Derniers développements de l’extradition de Meng Wanzhou : deux témoins de l'ASFC ont des témoignages contradictoires » ; « Extradition d’une cadre de Huawei : une douanière canadienne se défend » ; « La Chine menace le Canada ». Ces premiers deux titres sont plutôt objectifs, neutres et informatifs. Mais le titre chinois du quotidien spécialisé National Business Daily(每日经济新闻) décrit les circonstances défavorables pour le Canada du point de vue de la Chine, alors que L’Express utilise « se défend » du point de vue du Canada. Sud-Ouest, avec ce titre partisan, utilise « menace », un mot hostile.

L’article chinois présente des faits et cite la réponse officielle de l'ambassadeur chinois, en disant « totalement un événement politique », « abus », « complice » et « immédiatement ». Au contraire, la réponse du Canada, qui montre l’attitude canadienne, est donnée dans le dernier paragraphe dans l’hebdomadaire français politique L’Express. Le Canada estime que la Chine a arrêté les deux Canadiens en représailles à cause de l’affaire de Meng Wanzhou. Le ministre canadien des Affaires étrangères a déclaré que, je cite, c’était « une priorité absolue » du gouvernement canadien qui continuerait de « travailler sans relâche ». Le quotidien régional françaisSud-Ouest a un avis très exagéré et détracteur. Voyons ce paragraphe, l'auteur compare la condition de détention de Meng Wanzhou à celle de deux Canadiens arrêtés en Chine qui ont été jetés « dans des geôles sinistres ». Le verbe « tétanise » qu’il emploie exagère les conséquences sur le Canada. Un sinologue canadien pense que « L’ambassadeur (chinois) devrait présenter des excuses pour les menaces (contre les Canadiens) ». D’ailleurs, les utilisations de « dictature » décrivant la Chine et de « victimes » décrivant l'Australie et le Canada reflètent en fait la position politique de l’article et l'hostilité envers la Chine.

Maintenant, jetons un œil sur le processus du Brexit.


Michelle : On commence avec cette nouvelle chinoise qui est dans les pages intérieures de Sina Finance. Ce journal spécialisé économique pense que la négociation téléphonique entre Johnson et Ursula von der Leyen est « très utile ». Et il dit que le résultat économique de ce processus du Brexit est une « percée » et « un pas vers un accord historique ». Mais les groupes des deux côtés devraient « faire un effort supplémentaire ». Mais Les Échos, qui est aussi un journal spécialisé économique, propose une opinion opposée et plus pessimiste.L’UE et le Royaume-Uni n’ont pas encore fait de progrès. Outre la question de la pêche, ils sont toujours empêtrés dans d’autres questions économiques.Il n’y a « aucune piste pour surmonter les divergences » etla situation actuelle est « no deal », ce qui est « désastreux ».Mais, comme mentionné dans le titre, si les négociations se poursuivent, les deux côtés peuvent encore avoir « la dernière chance ». Ensuite, on jet un coup d’œil au Monde, dont le point de vue vient de deux auteurs.Même si Ursula von der Leyen a offert une réponse « plutôt apaisante » à la question de la liberté post-Brexit, pour le quotidien national, il ne fait aucun doute que les négociations sont dans un « dilemme ». Le problème peut aussi venir de Boris Johnson, le premier ministre, qui veut toujours restaurer « la souveraineté de son pays ». Cette idée aurait de conséquences économiques et sociales graves, maisM. Johnson veut « obstinément » les « minimiser ».Certaines personnes rationnelles pensent que c’est contradictoire, mais « le rationnel a rarement prévalu dans le processus du Brexit », conclut Le Monde.


Etoile : Et puis, on va faire attention aux nouvelles des vaccins contre le Covid-19. D’abord, c’est la nouvelle chinoise duQuotidien du Peuple, un quotidien national. Cet article nous précise que le gouvernement américain a demandé aux fournisseurs de vaccins américains de donner la priorité aux Américains. Et ce journal pense que les vaccins contre le Covid-19 devraient être un bien public mondial et que c’est égoïste pour les États-Unis de donner la priorité aux Américains. Ensuite, c’est la nouvelle du Figaro qui a précisé cet événement et n’a fait aucun commentaire. Et le journal Ouest France n’est pas subjectif. Les différences entre les journaux des deux pays se reflètent d’abord dans le titre. Le titre de la nouvelle chinoise est ironique, utilisant le mot « laid » pour décrire les États-Unis. Et les autres deux titres sont informatifs. Le Figaro dit simplement que c’est « les premières vaccinations ». En outre, l’article du Quotidien du Peuple a comparé ce que les États-Unis ont fait à la « brume » de l’épidémie et a précisé que les États-Unis avaient saisi des masques d’autres pays. Le Figaro précise que c’est le premier vaccin autorisé aux États-Unis et que les États-Unis sont le pays plus touché par la pandémie. Ouest France indique que c’est un « désastre sanitaire ». Et le quotidien régional ajoute quelques chiffres de décès et de personnes infectées par le Covid-19 aux États-Unis et dans le monde. L’attitude des deux nouvelles est neutre.


Inès : Ensuite, on doit savoir que le 12 décembre est le cinquième anniversaire de l’adoption de L’accord de Paris. On va voir un article du Quotidien du peupleet deux autres du Figaro et de Libération, tous les 3 publiés le 12 décembre.

D’abord, le Quotidien du peuple, un journal quotidien et national, exprime clairement une attitude positive. On peut regarder les remarques : « répond activement, prendre la responsabilité activement, promouvoir activement, contribution importante, participer de façon constructive, contribution évidente ». Toutes ces citations montrent que la Chine a fait beaucoup d’efforts. En outre, l’auteur a utilisé le compliment du Maroc, ce qui a honoré la Chine. Ensuite, regardons Le Figaro. L’auteur reste plutôt neutre. Le titre de cet article est informatif, en disant seulement que Macron hésite à faire le référendum. D’ailleurs, on peut noter deux choses intéressantes : « chef de l’État : personne n’a autant fait que nous ». Cela montre la grande satisfaction de Macron pour la contribution de la France au climat du monde entier. Aussi Le Figaro a mis une photo de Macron, avec une expression drôle, aussi un peu fière. Finalement, on va jeter un coup d’œil sur Libération. Contrairement aux deux journaux précédents, Libération a mis l’article dans la Une et même la tribune de la Une, et aussi souligné les problèmes, comme les « objectifs n’ont pas été tenus », et « les gaz continuent de s’accumuler ». Mais dans le titre, le quotidien de gauche a utilisé « espoir » et « optimisme » pour exprimer une bonne attente pour l’avenir du climat.

C’est tout pour Voix de la Chine et de la France, à la prochaine semaine !




Revue de presse de la semaine du 09/12/2020 au 15/12/2020.

Par DAI Weiyi (Nolan), WANG Jiayang (Joël), WANG Huining (Fred) et JIN Zhiyu (Samuel)


Fred : Bonjour à tous et à toutes! Bienvenue dans cette nouvelle revue de presse, où on vous parle de ce qui s'est passé la semaine dernière en compagnie de Nolan, Joël et Samuel. Je laisse maintenant la parole à Nolan qui va nous présenter l'affaire Sarkozy-Azibert.


Nolan : Oui, merci Fred. Jeudi dernier, l’affaire Sarkozy-Azibert a ouvert l’audience. En 2014, selon des discutions écoutées, Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog ont été mis en accusation pour avoir influencé des magistrats de la Cour de cassation sur une affaire le concernant, via son premier avocat général, Gilbert Azibert. Dans le procès, accusé de « trafic d’influence » et de « corruption » par le PNF (Parquet national financier), l’ancien président de la République française, ainsi que Herzog et Azibert, ferait face à une peine de quatre ans d’emprisonnement dont deux avec sursis. Le Monde, dans sa synthèse, cite les paroles d’une procureure qui déclare que le « pacte de corruption » qu’a fait Nicolas Sarkozy avec Gilbert Azibert, est « l'entrisme au sein de la plus haute juridiction judiciaire ». Selon les écoutes, qui sont les pièces à conviction les plus importantes, la procureure a affirmé qu’ « il y a une certitude : la démarche de Nicolas Sarkozy en faveur de Gilbert Azibert était convenue. » Un autre procureur a condamné leur violation de la loi en déclarant : « ils ont froissé le tissu institutionnel de l’État de droit. » Alors que Le Monde se concentre sur des informations négatives contre l’ancien président, Le Figaro a pourtant pris une position complètement différente. Dans son article « La froide colère de l’avocate de Sarkozy », le quotidien de droite a présenté en détail comment Jacqueline Laffont, l’avocate de Sarkozy, a plaidé en sa faveur. Au tribunal, elle a dénoncé la faiblesse des preuves qu’a avancées le PNF, et elle a exprimé sa « colère froide » en condamnant les procureurs pour avoir utilisé « des vocables exprimant le doute dans un réquisitoire ». Elle a défini l’accusation du PNF comme « une subversion du droit, sur la base de laquelle on requiert 4 ans de prison. » À la fin de cet article, Le Figaro fait l’éloge de son éloquence en utilisant le mot « impeccable » pour décrire sa plaidoirie. Donc on peut voir deux points de vue très divergents à travers ces deux articles, et nous attendrons le jugement qui sera rendu l’année prochaine.

Et maintenant on va se concentrer sur les dernières nouvelles de l’épidémie et du vaccin. Je laisse la parole à Fred.


Fred : Oui, merci Nolan. Le vaccin contre le coronavirus a été développé par beaucoup d'entreprises et de laboratoires partout dans le monde. Certains vaccins commencent ces jours-ci à être distribués. Le Royaume-Uni, qui a commencé une vaste campagne de vaccination, a attiré beaucoup d'attention dans le monde entier. Selon The Guardian, « ça donne aux gens de l'espoir », c'est ce qu'a dit la première personne à avoir été vaccinée. Le journal national britannique a aussi mentionné que pour l'instant, le vaccin n'est disponible que pour les gens à haut risque, notamment les plus de 80 ans au Royaume-Uni.

Des bonnes nouvelles viennent aussi des Émirats arabes unis et de la Chine où le vaccin développé par Sinopharm, une compagnie chinoise, a été autorisé aux Émirats arabes unis. Selon People's Daily, la phase III de l'essai clinique du vaccin montre que le taux d'efficacité est de 86%, le taux de la production des anticorps est de 99%, et aucun risque de sécurité n'a été rapporté. Et il y a quelques heures, on vient de constater un article du New York Times qui émet des doutes sur le vaccin chinois. Cet article intitulé « Le vaccin chinois contre la Covid-19 a fait un grand pas, mais des doutes existent encore » dans ce journal américain a questionné l'efficacité et la sécurité du vaccin de Sinopharm – c'est le vaccin qui venait d'être approuvé aux Émirats – à cause du « manque de données ». Cet article engage Sinopharm et les autorités chinoises et émiriennes à publier les données complètes de la phase III de l'essai clinique le plus tôt possible. Mais tous les vaccins ne sont pas assez performants. Sanofi, une entreprise française, est en retard pour son développement du vaccin. Le laboratoire français a annoncé vendredi (le 11 décembre), selon Le Figaro, que son vaccin « ne serait prêt qu'au dernier trimestre 2021 », à cause de la « réponse immunitaire insuffisante ». L'article du quotidien national français a cité les paroles de Olivier Bogillot, patron de Sanofi France, que le laboratoire « réévaluera actuellement sa capacité de production », et doit diminuer l'objectif de production qui était d' « 1 milliard de doses ».

Et voilà ce qui concerne le vaccin. Ensuite je laisse la parole à Samuel, qui va vous présenter les nouveaux droits de douane imposés par la Chine sur le vin australien.


Samuel : Maintenant, je vais vous présenter l’imposition de nouveaux droits de douane de la Chine sur le vin australien. On commence avec un article deChina Daily, un journal chinois quotidien international. Vous le voyez, l’article indique que « les nouveaux droits de douane antisubventions, compris entre 6,3 et 6,4%, ont été appliqués à partir du 11 décembre et ont fait suite à une enquête lancée en août ». L’article a aussi noté que « l’industrie vitivinicole chinoise a subi un dommage substantiel » et qu’ « il y a un lien de causalité entre ces subventions et ce dommage substantiel ».

J’ai aussi réuni pour vous un article de The Australian, un journal australien quotidien national, avec un titre plutôt négatif « Le vin australien subit un nouveau coup dur sur les droits de douane chinois ». Mais l’article précise aussi que « Cependant, les nouvelles taxes de 6% et plus ne feront pas beaucoup de différence pour les viticulteurs australiens, qui ont quitté presque complètement le marché chinois après l'imposition de taxes de douane massives en novembre. » En plus, on jette un coup d’œil au Figaro. Le journal français quotidien haut de gamme propose une analyse sous un aspect diplomatique, indiquant que cette imposition de droits de douane représente les relations entre la Chine et l’Australie qui « ont commencé à se détériorer dès 2018 quand l'Australie a exclu le géant chinois des télécoms Huawei de la construction de son réseau 5G, au nom de la sécurité nationale » et « se sont encore tendues lorsque Canberra a appelé en avril à une enquête internationale sur les origines du Covid-19 ». C’est ce que nous dit Le Figaro.

Ensuite, je laisse la parole à Joël, qui va nous présenter un peu sur un jeu vidéo très populaire ces jours-ci.


Joël : À la fin, pour la rubrique de tech et web, le jeu vidéo le plus passionnant du moment, Cyberpunk 2077 est récemment sorti le 10 décembre. Comme le quotidien national, Le Figaro a déclaré le 10 décembre, « ce jeu vidéo est le poids lourd du studio CD Projekt venu de Pologne » et aussi « l’un des jeux vidéo les plus attendus de l’année, qui a été traduit dans 18 langues sur consoles et PC, et accompagné par une puissante compagne marketing, dans 55 pays. » D’ailleurs, selon Fox News, la chaîne d’information télévisée nationale aux États-Unis, dans ce jeu on peut voir l’acteur célèbre, Keanu Reeves, « qui a joué le rôle principal dans les séries de Matrix et de John Wick. » Pour le jeu, « l'acteur de 56 ans incarne - en voix et en image - un personnage du nom de Johnny Silverhand » ce qui signifie la main d’argent. Cela suscite sans aucun doute la préoccupation et la discussion. Et puis, à la Une des Échos, le journal spécialisé dans l’économie, cette nouvelle est l’une des sous-tribunes, avec le portrait du rôle principal à côté. Le titre de l’article présente « ce jeu à plus de 300 millions de dollars qui affole la Bourse. » Et en vingt-cinquième page, le journal déclare que « ce jeu a dépensé un budget total de 328 millions de dollars, selon la banque polonaise BOS. » Mais dans le marché, il y avait aussi des voix négatives. « La moyenne des notes pour Cyberpunk 2077 par les journalistes spécialisés sur Metacritic (un site qui note les jeux vidéo) était de 91 sur 100, une note n’est pas himalayenne pour un titre de ce calibre. » C’est-à-dire que la note n’est pas tellement élevée. Donc, dans les marchés financiers « CD Projekt a perdu 7,5% mardi dernier. » précise enfin Les Échos.


C’est tout pour la revue de presse de cette semaine. Merci à vous tous. À la prochaine.