Avant-propos :
Le fil rouge de ce premier semestre universitaire pour le cours de presse des étudiants de 3e année (classe C) fut la réalisation, sous forme d’une présentation orale d’une dizaine de minutes, d’une revue de presse thématique hebdomadaire par groupes de 2 ou de 3.
En s’inspirant des revues de presse authentiques des principaux médias francophones, les étudiants devaient, tels de véritables journalistes, sélectionner 4 thèmes importants de l’actualité de la semaine écoulée, hiérarchiser l’information et mettre en lumière la manière dont l’information est traitée en mettant en relief les écarts de jugement, les différences ou contradictions entre les différentes sources pour un même thème d’actualité. Ils devaient également respecter la structure et le style journalistique propre à l’exercice de la revue de presse.
La revue de presse orale devait être accompagnée d’un support visuel iconographique, d’un dossier préparatoire précis présentant avec exhaustivité les sources utilisées et du texte écrit de la revue de presse.
Ce travail complet mettant en jeu toutes les compétences de langue, chronophage et ancré dans l’actualité a été très bien réalisé par la majorité des étudiants de la classe.
C’est la version écrite de leur revue de presse dont nous proposons ici quelques exemples à la lecture.
Julien Guillemet
Lecteur de français, SISU, 2019-2020.
Revue de presse de la semaine du 26/11/2019 au 02/12/2019.
Par CHEN Zhe (Vivienne), WU Yangfan (Nathan) et WEN Qinglin (Vincent)
Vincent : Bonjour Vivienne.
Vivienne : Bonjour, bonjour à tous.
Vincent : On vous retrouve pour la revue de presse et à la Une de la presse française le 26 novembre, d’abord, l'accident de deux hélicoptères qui occupe largement les colonnes des journaux.
Vivienne: Oui. « La France pleure ses soldats » : c’est le grand titre du Figaro. 13 soldats français de la force Barkhane au Mali meurent dans la collision accidentelle de deux hélicoptères, lors d’une opération de combat contre les djihadistes. L’émotion est immense dans les journaux. Le Figaro évoque « l'un des plus lourds bilans humains » essuyé par les militaires français depuis le début de leur déploiement au Sahel en 2013, le plus lourd tribut payé par la France en opération extérieure, depuis 36 ans. Et dans un article, le quotidien nous détaille en passant des circonstances sur « l’impasse politique qui pèse sur l’opération « Barkhane » au Mali ». La France, et plusieurs pays sahéliens, ont tenu à « promouvoir un processus classique ». Dans la guerre, « la solution n’est pas militaire, mais politique. » précise La Croix, qui regrette dans son éditorial la faible implication des partenaires européens de la France, et qui prévient aussi qu’il est « urgent d’agir sur d’autres plans que le combat militaire (car) il y a d’immenses défis politiques et économiques à relever » au Sahel. « Nos soldats ne doivent pas être laissés seuls sur le front », plaide le journal.
Vincent : Donc il reste des conflits. Le gouvernement a-t-il tenu cette lourde perte à cœur ?
Vivienne : Absolument, « Le gouvernement donne un grand respect à ces militaires de l'armée de terre », selon Libération.Le président Macron exprime son attitude et adresse « ses plus sincères condoléances aux familles » et compte « saluer le courage des militaires français engagés au Sahel et leur détermination à poursuivre leur mission ».
Vincent : Merci Vivienne. On continue la revue de presse avec Nathan. Bonjour, Nathan.
Nathan : Bonjour Vincent. Bonjour à vous tous.
Vincent : Avez-vous entendu parler d'un projet de loi sans précédent récemment aux États-Unis ?
Nathan : Oui, bien sûr que oui. Donald Trump a promulgué « la loi sur les droits humains et la démocratie à Hongkong » pour aller à« la rescousse des manifestants » selon Libération. Et cette législation déclarée unilatéralement « permet à ce territoire (Hong Kong) d’être exonéré des restrictions s’appliquant à la Chine continentale » selon Le Monde. Donald Trump, lui, n'est pas inquiet d'être condamné par Beijing.L’Opinion révèle en effet « qu’avant de promulguer la loi en faveur de la défense de l’autonomie à Hong Kong, le président américain a fait une analyse de la situation sur place et tenu compte de facteurs de politique intérieure ».
Vincent : Mais cette législation est tellement ridicule, n'est-ce pas ? Alors, comment les manifestants de Hong Kong ont-ils réagi ?
Nathan : Les manifestants sont pleinement motivés par la législation de Trump, qui agit comme un stimulant, rendant les manifestants encore plus aveugles. Comme décrit par Libération, « Jeudi soir, les drapeaux américains flottaient dans le quartier de Central, où des milliers de manifestants prodémocratie s’étaient donné rendez-vous pour célébrer la promulgation par Donald Trump de la « loi sur les droits humains et la démocratie à Hongkong ». »
Vincent : Quelle est l'attitude des différents gouvernements à ce sujet ?
Nathan: People's Daily exprime la réaction dure et féroce de Pékin : « Le gouvernement central chinois condamne fermement la promulgation d'une loi américaine sur Hong Kong ». People's Daily décrit ce règlement comme « empreint de préjugés et d'arrogance et traite Hong Kong avec des intimidations et des menaces ». Et selon Le Monde, le gouvernement hongkongais et le Bureau de liaison de Pékin à Hongkong ont condamné que « les actes s’immiscent manifestement dans les affaires intérieures de Hongkong ». Mais Ben Cardin, sénateur démocrate du Maryland et son collègue républicain de Floride, soutiennent eux les décisions prises par Trump et Washington « J’applaudis le président Trump de promulguer cette législation essentielle en loi » a déclaré Marco Rubio.
Vincent:Merci Nathan.
Vincent : Et Vivienne, dans le reste de la presse, la terre s’est déchirée en Albanie.
Vivienne : Exactement, un tremblement de terre de magnitude 6,4 a frappé l’Albanie mardi 26 novembre. La Croix indique que plusieurs personnes « sont encore bloquées sous les ruines », dont treize personnes qui sont décédées et que « au moins 600 personnes légèrement blessées ont reçu les premiers soins dans des hôpitaux à travers le pays ». Le séisme a été suivi de plusieurs répliques. « La première secousse a été ressentie à travers les Balkans, à Sarajevo, en Bosnie, ou encore à Novi Sad, en Serbie, selon les médias et les alertes publiées par des habitants sur les réseaux sociaux »,relève Le Monde.
Vincent : Et qu’en est-il des mesures du gouvernement ?
Vivienne : Oui, le gouvernement est en train de travailler pour faire « tout ce qui possible dans les endroits sinistrés ». Dans son article La Croix mentionne aussi que « les autorités ont mobilisé environ 300 militaires » pour porter secours aux villes de Durrës et Thumane.
Vincent : Merci Vivienne.
Vincent : Et maintenant on va passer en revue des nouvelles de l’économie avec Nathan. Nathan, les agriculteurs français sont dans une mauvaise passe ces derniers temps, n’est-ce pas ?
Nathan : « La marmite bout depuis des mois. », c’est ce que note le journal Les Echos. Les agriculteurs sont très en colère, et ils ont menacé, comme le titre un article du Figaro,« de rester à Paris si Macron ne les reçoit pas ».
Vincent : Ils sont en colère, mais comment et pourquoi ?
Nathan : Ils ont fait un défilé. Ils ont conduit leurs tracteurs à Paris et à Lyon, causant beaucoup de blocages dans la rue. Selon Libération« Plus de 1000 tracteurs » se sont rendus sur les Champs Elysées, où ils ont provoqué l'engorgement. A Lyon, une cinquantaine de tracteurs devraient être positionnés à différents endroits. Le problème central est qu'ils ne sont pas satisfaits de leurs pensions. Le moins qu'ils prétendent tolérer est « La retraite à 1000 euros par mois » pointe Le Figaro.
Vincent : Comment le gouvernement répond-il cette action ?
Nathan : Le ministre de l'Agriculture semble être du côté des agriculteurs. « Le ministre de l'Agriculture réaffirme son soutien au mouvement » selon le titre d’un article du Figaro.
Nathan : Ensuite, Vincent, est-ce qu’il y a des choses sur le sport ?
Vincent : On commence avec la Une de L’Équipe, où on y trouve une photo de trois entraineurs de football de pays différents, et la tribune dit que c’est un « groupe de l’amour ». Qu’est-ce qui s’est passé ? Le matin du premier décembre, la cérémonie de tirage au sort de l’Euro 2020 en Roumanie s’est déroulée. La France retrouvera ses meilleurs ennemis lors des phases de groupes. En effet, Les Bleus figurent dans le groupe F avec l’Allemagne et le Portugal. Ouest-France rajoute que « ces deux adversaires ne vont pas rappeler que de bons souvenirs aux Français ». Le tournoi se déroulera du 12 juin au 12 juillet prochain.
Nathan: Quand est-ce que le barragiste du groupe des Français sera connu ?
Vincent: Il faut encore patienter jusqu’au printemps pour avoir l’intégralité du programme de l’équipe de France. Mais en attendant de connaître le barragiste qui aura la lourde tâche d’accompagner les Bleus, l’Allemagne et le Portugal, Eurosport a fait une supposition que « les Tricolores connaissent déjà en grande partie leur feuille de route pour le prochain championnat d’Europe ».
Merci c’est tout pour aujourd’hui. Merci Vivienne, merci Nathan.
Revue de presse de la semaine du 26/11/2019 au 02/12/2019.
Par JIA Shijie (Olivia) et MAO Meidan (Svetlana)
Svetlana : La revue de presse avec Olivia cet après-midi. Bonjour, Olivia
Olivia : Bonjour, bonjour à tous.
Svetlana : Pendant cette semaine, la presse française consacre ses Unes aux treize soldats qui sont morts au Mali.
Olivia : Oui, « la France pleure ses soldats » titre Le Figaro. Les treize soldats sont morts lundi soir dans la collision de deux hélicoptères. Cet accident s’est produit quand les deux hélicoptères ont préparé une opération contre le groupe terroriste. Macron a commenté sur Twitter : « Ces treize héros n’avaient qu’un seul but : nous protéger ». « Ils sont morts pour le Mali » a écrit le président malien dans un message de condoléances. Selon les chiffres rapportés par Le Parisien, c’est « le plus lourd bilan depuis 36 ans » et il y a « un total de 38 soldats morts au Mali depuis le début de l'intervention française dans ce pays en 2013. » Dans Le Parisien encore, le Premier ministre Edouard Philippe juge que l'action militaire française est « indispensable » pour « déstabiliser les routes, les caches d'armes, les regroupements » de l'ennemi. Elle est importante aussi pour la « stabilisation politique et le développement économique » du Mali.
Svetlana : Mais pourquoi la collision des deux hélicoptères s’est produite? Est-ce qu’il y a une enquête ?
Olivia : On ne peut pas y répondre précisément. Pour savoir les circonstances de l’accident, une enquête ouverte est en cours. « Les boîtes noires devraient permettre de savoir plus précisément ce qui s'est passé. » explique Le Parisien.
Svetlana : Dans le reste de l’actualité nationale, la grève de la SNCF est un sujet chaud de la presse française.
Olivia : Oui. A cause de la réforme des retraites, il y aura une grande grève à la SNCF. Pendant la grève, on ne peut pas réserver un billet TGV Inoui, Ouigo et Intercités entre le 5 et 8 décembre. La SNCF précise, nous dit l’article du Figaro, que ses clients « pour les voyages TGV en France et Intercités du 5 au 9 décembre pourront échanger leur billet de train ou faire une demande de remboursement sans frais » Selon les chiffres du Figaro, la SNCF a prévenu que tous les trains réservés pour 150 000 voyageurs « seront supprimés ».
Svetlana : Et quelle est la mesure du gouvernement?
Olivia : Edouard Philippe a réuni ses ministres dimanche dernier. Et il montre que « l’exécutif est sur le pont avant le mouvement du 5 décembre contre la réforme des retraites. » nous indique Le Parisien.
Olivia : Et maintenant on va passer en revue des nouvelles internationales.
Svetlana : Selon Les Échos « La procédure de destitution contre Donald Trump entre dans une nouvelle phase. » La Maison Blanche a fait savoir dimanche dernier qu'elle ne participerait pas mercredi à une audition publique au Congrès qui marque le début d'une nouvelle phase de la procédure de destitution contre Donald Trump lancée par les démocrates en septembre.
Olivia : Alors quelles sont les raisons pour lesquelles la Maison Blanche refuse de participer à l’audition ?
Svetlana : Selon Les Échos en page intérieures, l'avocat de la Maison Blanche, Pat Cipollone annonce que les gens ne peuvent pas prendre pour acquis que la Maison Blanche participera à une audition puisque les noms des témoins n'ont pas été rendus publics et qu’on n’est pas sûr que la commission judiciaire offrira au président une procédure équitable par plus d’auditions publiques. Et ce mercredi Donald Trump aura d’autres affaires étrangères. Il sera à Londres pour le sommet des dirigeants de l'Otan. Mais un article du Figaro indique qu’il se réserve la possibilité de participer dans l’avenir si la supervision d’une procédure équitable sera décidée.
Olivia : Et comment est l’attitude de Donald Trump ?
Svetlana : Son attitude change toujours. Selon Les Echos, au début, il disait qu’il aimait bien cette idée et, afin que le Congrès se concentre de nouveau sur les vrais sujets, il « l'envisage sérieusement ! » Mais quelques jours après, il soupçonne la procédure de mise en accusation violemment une fois de plus d’être injuste.
Olivia : Retour en France. La cérémonie du Ballon d'Or France Football a lieu ce lundi 2 décembre au théâtre du Châtelet, à Paris.
Svetlana : Oui, et selon L’Equipe les récompenses sont attribuées en fonction des performances individuelles et collectives, de la classe du joueur et de sa carrière. Pour le Ballon d'Or masculin il y a un jury international de journalistes spécialisés et c’est la même chose pour le Ballon d'or féminin et pour un nouveau prix : le trophée Yachine, à l'exception près que les journalistes ne désignent que trois gardiens et pas cinq.
Olivia : Ça change un peu. Et quelles sont les chances des Français ?
Svetlana : L’Equipe prévoit qu’ils seront huit à pouvoir gagner un trophée, dont trois femmes. Le milieu d'Arsenal Mattéo Guendouzi « fera face à une concurrence féroce dans la course au trophée Kopa ». Hugo Lioris luttera pour le trophée de meilleur gardien et celui du Ballon d'Or. Trois autres Français seront en concurrence pour la récompense la plus élevée.
Revue de presse de la semaine du 04/12/2019 au 08/12/2019.
Par WU Yan (Mélissa) et CHEN Xiayi (Simone)
Mélissa : La revue de presse avec vous ce matin Simone. Bonjour Simone.
Simone : Bonjour Mélissa.
Mélissa : On vous retrouve pour la revue de presse, et à la Une de la presse française ce matin, on commence d’abord avec la manifestation sur les retraites.
Simone : Oui, absolument, depuis le 5 décembre, une manifestation a lieu en France. Cette grève qui est au niveau national est contre la réforme des retraites de Macron. Pour Le Figaro,le 6 décembre, vous le voyez, « face à la rue, l’exécutif prêt à des concessions ». Le journal nous donne une brève description de la mobilisation : les manifestations contre la réforme des retraites ont rassemblé plus de 800 000 personnes jeudi dernier dans toute la France. Et elles ont entrainé aussi la paralysie des transports. Vous le voyez dans la Une aussi : « RATP SNCF... le blocage reconduit jusqu’à le 9 décembre ». Voici Les Échos le 6 décembre. La tribune indique : « Retraites : le bras de fer s’installe ». Le quotidien économique mentionne que le gouvernement va dévoiler ses arbitrages en milieu de semaine prochaine. Et La Croix,le 6 décembre, fait une analyse sur la sortie du blocage et indique quelques problèmes. Dans son éditorial, Guillaume Goubert écrit que « Malheureusement, la France n’est pas bien armée pour la réforme des retraites. »
Simone : Et on change de sujet. François Bayrou a été mis en examen pour complicité de détournement de fonds publics.
Mélissa : Oui, le président du MoDem a été mis en examen à son tour vendredi soir. Pour Le Figaro,le 7 décembre, vous le voyez, il est entendu par les juges pour « complicité de détournement de fonds publics ». La semaine dernière, l’élu du Béarn avait lui-même relativisé l’éventualité de sa mise en examen. « La mise en examen de François était connue à l’avance. Dans l’opinion, ce qu’il a construit tout au long de sa carrière politique est bien plus solide, cela n’altérera pas sa parole », soutient Jean-Noël Barrot, député et secrétaire général du MoDem. Et selon Le Parisien, qui rapporte aussi ce fait, « Ni le gouvernement ni le président de la République ne sont donc épargnés par les éclaboussures ».
Mélissa : On change de pays. La tenue d’élections au Royaume-Uni a déjà attiré l’attention du monde.
Simone : Oui, le premier ministre et le chef de l’opposition s’affrontaient mardi lors de leur premier face-à-face télévisé en vue des élections législatives du 12 décembre. Pour Le Figaro,le 7 décembre, la clé des différences entre les deux, Johnson et Corbyn, est leurs opinions sur le Brexit. Johnson a promis qu’il va finir la procédure du Brexit, mais Corbyn dit que le Brexit est la plus grande faute dans l’histoire du Royaume-Uni. Le quotidien économique Les Echos,le 9 décembre, présente le titre « Johnson plus jamais favori », Cet éditorial indique que « Le débat n’a pas permis à ce derrière d’inverser la tendance ».
Simone : Enfin, nous allons finir par une nouvelle de sport.
Mélissa : Bon. C’est un match qu’on attend avec beaucoup d’impatience. Dans la dernière saison, Montpellier a vaincu le PSG sur un score de 3 à 2, alors on y a prêté attention. Mais enfin, cette saison, c’est le PSG qui a remporté la victoire. Vous le voyez, dans L’Equipe, le titre de cette nouvelle est « les sept minutes de folie de Neymar lors de Montpellier-PSG ». L’article indique que à la « 74e minute : le PSG est en difficulté sur le terrain de Montpellier et se retrouve mené 1-0 depuis la fin de la première période. Mais en seulement sept minutes, les Parisiens ont totalement renversé le cours du match, grâce notamment à Neymar, auteur d'un but et d'une passe décisive, entre autres. ». On peut voir que c’est vraiment une rencontre très intense. Dans Le Parisien, il y a aussi beaucoup de reportages. Voici une interview de l’entraîneur du PSG qui s’appelle Thomas Tuche. Il déclare que « Oui, mais c'était dur aujourd'hui (ce samedi) pour contrôler le match à cause du terrain. L'atmosphère était très spéciale. Montpellier a joué avec beaucoup d'intensité, de manière émotionnelle, en fermant les espaces. », ce qui montre la tension de ce match.
Simone : Voilà. C’est tout pour la revue de presse de la semaine dernière. Merci beaucoup !
Revue de presse de la semaine du 11/12/2019 au 17/12/2019.
Par ZHAI Beibei (Diane) et XU Ziang (Stanislas)
Diane : La revue de presse avec vous cet après-midi. Bonjour Diane. Bonjour Stanislas.
Stanislas : Bonjour.
Diane : Tout d’abord, les Français continuent leur manifestation contre la réforme des retraites.
Stanislas : Oui absolument, mais les manifestants sont « moins nombreux mais déterminés » par rapport aux 800 000 personnes jeudi 5 décembre, pour Le Monde, vous voyez le titre. Mercredi dernier, presque tous les réseaux de transport en France étaient déjà paralysés, « Trains à l'arrêt, lignes de métros fermées, pagaille de vélos et trottinettes, crèches et écoles au ralenti, blocages de raffineries », c’est ce que dépeint L’Express. Petit rappel des faits : face au fardeau du déficit du système des retraites qui pourrait atteindre une grande somme d’argent en 2025, Emmanuel Macron a amorcé début 2019 la réforme des retraites promise par lui-même durant sa campagne présidentielle. Objectif : éliminer les régimes spéciaux, ce qui a touche aux intérêts d’une grande partie de ceux qui travaillent dans les entreprises d’État telles que la SNCF.
Diane : Alors, comment le gouvernement réagit à cette mobilisation plus sérieuse que les « Gilets jaunes » ?
Stanislas : Enfin, « Le premier ministre a dévoilé sa réforme des retraites » lors d’« une allocution très attendue » le 11 décembre, confirme Le Figaro. Resté très droit dans ses bottes, Philippe a martelé : « Il n’y a pas d’annonces magiques » qui puissent cesser la mobilisation et qui correspondent aux revendications des syndicats immédiatement. Pourtant, la réforme n’est pas si facile en évoquant tous les efforts faits par les gouvernements précédents, le problème traîne toujours ! Effectivement, cette fois-ci Macron s’est enfoncé dans un bourbier, comme Le Monde le signale : « Réforme des retraites : entre concessions et fermeté, le double risque de Macron ». D’une part, déterminé, il doit « aller au bout de sa réforme », d’autre part, il ne faut pas paraître « sourd à la colère sociale » s’il ne veut pas une autre crise sociale enflammée de nouveau par les leaders de plusieurs syndicats. Mais la situation est plus compliquée. L’Express enfonce le clou : « À droite, on est prêt à reprocher tout recul jugé excessif face aux revendications des grévistes. À gauche, notamment la France insoumise, on continue à réclamer le retrait pur et simple d'un projet néfaste voire dangereux » Le quotidien rappelle aussi que le Président « risque de perdre des deux côtés, auprès de ses détracteurs comme de ses fidèles, en cas de recul ».
Diane : Et on passe maintenant aux élections au Royaume-Uni. Le Monde nous annonce « le triomphe de Boris Johnson ». Johnson a réussi brillamment son pari, ce qui signifie la continuité de son mandat et la possibilité de réaliser le Brexit. « On nous a donné un mandat fort pour unir ce pays et réaliser le Brexit », a martelé Boris Johnson. L’article nous précise que « 38 sièges au-delà de la majorité absolue est une avance jamais vue depuis 1987 », une « victoire historique. »
Stanislas : Et quelle est la réaction des autres dirigeants ?
Diane : Trump, ravi de cette victoire des conservateurs, a tweeté, « La Grande-Bretagne et les Etats-Unis seront maintenant libres de conclure un énorme nouvel accord commercial après le BREXIT » et « Bravo Boris! » , vous le voyez. Alors, le titre de la tribune de La Libre Belgique nous signale que « Boris Johnson est conforté pour mener à bien le Brexit. » Un article nous dévoile quelques réactions de politiques envers cette victoire écrasante et montre que « le Brexit aura bien lieu », et on voit la même opinion dans le titre du Figaro. En France, Marine Le Pen a félicité Boris Johnson, tout en « rappelant ses propres ambitions de sortie de l’Union européenne ». En Belgique, Jan Jambon pense que « l'horreur sans accord dans le contexte du Brexit est désormais probablement évité »La Première ministre belge Sophie Wilmès a insisté sur l'importance de « regarder vers l'avenir ». L'Union européenne, elle, est « prête à négocier l'accord commercial avec le Royaume-Uni », par la voix de Charles Michel.
Stanislas : Il paraît que le Brexit est définitif.
Diane : C’est ce que le gouvernement essaie de persuader le public à croire. Mais, l’avenir est encore incertain. Anand Menon, dirigeant d’une organisation appelée The UK in a Changing Europe, explique cela dans un article dans The Guardian. Il signale que les répercussions économiques après le Brexit sont imprévisibles pour l’instant. Quel genre de Brexit le premier ministre veut-il ? On ne sait pas. Sa décision sera déterminante pour le destin de la situation économique au Royaume-Uni.
Alors, Stanislas,
Stanislas : On change de pays. Le 13 décembre, la Chine et les États-Unis ont annoncé un accord partiel sur la guerre commerciale qui dure depuis près de deux ans.
Diane : C’est ça, donc c’est un accord idéal, non?
Stanislas : Plus précisément, c’est un résultat satisfaisant pour Trump comme il s’en félicite dans son tweet : « C'est un accord fantastique pour tout le monde. Merci ! » Les deux pays ont indiqué que l'accord incluait la propriété intellectuelle, les transferts forcés de technologies, les produits alimentaires et agricoles, les services financiers etc. Pourtant, ce n’est qu’un accord préliminaire, ou une « Trêve dans la guerre commerciale entre Washington et Pékin », regardez le titre du Figaro. Tout le monde ne reste pas optimiste. « Pour le moment aucun document détaillant ces compromis ne semble cependant avoir été signé », c’est ce qui inquiète Le Figaro car « dans le cas où ces promesses ne seraient pas tenues », la guerre aurait la possibilité de reprendre. De plus, Jim Zarroli, le journaliste de NPR estime de son côté que c’est seulement un « succès limité » pour Trump, ce qui correspond à l’opinion du New York Times, dont le journaliste Keith Bradsher croit qu’« il semble que la Chine ait gagné une stratégie à force d’obstination. » On va suivre avec attention le processus des prochaines négociations.
Diane : Finalement on parle de la Miss France. « Le show le plus sexiste de l’année » s’est déroulé le samedi 14 décembre à Marseille. L’Humanité nous informe que « ce concours de beauté est un spectacle faisant la part belle aux stéréotypes sexistes et de plus en plus contesté, à l’ère de #MeToo » Par rapport au nombre d’audience, « Miss France n'a plus dépassé la barre des 8 millions depuis l'édition 2015. » Mais une audience à six chiffres est suffisante pour « désoler l'association Osez le Féminisme qui dénonce chaque année un concours sexiste et ringard.», révèle Nice-matin. « on est un peu désespérés (par le succès de Miss France) et on voit qu'on n'avance pas tant que ça. », déplore une des porte-paroles de cette association. Les organisateurs du concours, eux, « insistent sur les personnalités ou les histoires des candidates ». Miss France 2019, Vaimalama Chaves, revendique le droit de participer à un concours comme celui-ci en s’interrogeant : « Est-ce que ce ne serait pas contradictoire de vouloir défendre les droits des femmes tout en les privant de cette liberté ? »
Stanislas : La liberté est toujours un thème relativement troublant. Et voilà, c’est tout pour la revue de presse de cette semaine. Merci Diane, on vous retrouve dans huit jours.
Revue de presse de la semaine du 18/12/2019 au 24/12/2019.
Par HU Yiting (Léonie) et SU Jiaying (Sylvia)
Sylvia : Larevue de presse de la semaine du 18 décembre au 24 décembre avec Léonie, bonjour. Bonjour Léonie.
Léonie: Bonjour Sylvia.
La dette publique de la France dépasse les 100% du PIB
Sylvia: On commence d’abord avec une affaire économique nationale par rapport à la condition d’endettement en France.
Léonie: Oui. Le chiffre est saisissant. « 100% du PIB, la France bat son record d’endettement »titre Le Figaro. À la fin du trosième trimestre 2019, la dette publique de la France a atteint 100,4% du produit intérieur brut, à 2415 milliards d’euros, a indiqué l’INSEE. Est-ce que ce chiffre spectaculaire signifie que la France sera en faillite ? Est-il pour autant préoccupant ? « Pas forcément » répond Libération en nous précisant deux raisons. Première raison : « L’État français n’a aucun problème de financement de dette, bien au contraire, les investisseurs se bousculent au portillon pour acheter la dette française. Pour les dernières obligations émises, il y avait entre deux et trois fois plus de demandes de titres d’État français que d’offres. » Deuxième raison : « les charges baissent année après année. », donc le quotidien de gauche estime que l’État est totalement capable de rembourser ses dettes.Selon Le Monde, c’est juste une croissance « temporaire », nous explique le ministre de l’action et des comptes publics Gérald Darmanin : « cette hausse de la dette au troisième trimestre était attendue. Elle provient de raisons techniques, et ne remet donc pas en cause la prévision du gouvernement d’une dette à 98,9% du PIB fin 2019 ».
Sylvia : Mais est-ce que tout le monde voit cette question d’un côté positif ?
Léonie : Absolument pas. Autre tonalité dans la tribune Opinion des Échos, vous le voyez : « la dérive de nos comptes publics expose la France à de grands dangers », écrit Jean-Yves Archer. Il indique qu’ « il faut intégrer le fait que ce niveau d’endettement n’inclut pas les 93 milliards de déficit inscrit dans le projet de loi de finances pour 2020. Et la dette d’aujourd’hui sculpte le niveau de la pression fiscale de demain. » Et il donne aussi des solutions : l’État doit « appeler en garantie sonnante et trébuchante l’épargne des Français ». Le quotidien Le Figaro enfonce le clou dans son éditorial : « 100% dangereux ! ». Je le cite : « le sujet préoccupe assez peu nos dirigeants ». Bien que l’exécutif soit maintenant très occupé par les grèves contre la réforme des retraites, il faut qu’il prenne des mesures pour réduire les dépenses publiques.
La grève dans les transports
Léonie : Et puis jetons un coup d’œil aux grèves des transports ces derniers jours en France.
Sylvia : Demain ce sera Noël, cependant il est destiné à être loin d’être calme. Le Figaro prévoit que ce sera « le deuxième Noël morose pour les commerçants après les gilets-jaunes ». Parce que la grève contre la réforme des retraites « a gravement affecté les ventes des commerçants partout en France, particulièrement dans les grandes villes, donc ces derniers jours sont cruciaux pour la saison ». Malheureusement, ils (c-à-d les commerçants) risquent d’être déçus à la suite de la grève récente dans les transports.
Léonie : A l’approche du 25 décembre, un grand nombre des Français envisagent de partir en vacances. N’est-ce pas ?
Sylvia : Oui, mais maintenant ils devront changer ou même annuler leurs plans à cause de la grève sévère dans les transports. Avec seulement deux lignes de métro ouvertes à Paris et un TGV sur deux en France, le trafic reste « fortement perturbé ». Sur les quelque 400 000 personnes devant voyager les 23 et 24 décembre, la SNCF recommande à 48% d’entre eux de trouver une solution alternative par leurs propres moyens. Selon les témoignages dans le reportage écrit par Louise Pointu d’Imbleval pour Le Figaro, on pouvait voir que les voyageurs sont profondément affectés, en se plaignant beaucoup de la réponse de la SNCF. De plus, la grève n’influence pas que des régions autour de Paris, mais en fait toute la France. On constate que les gens sont serrés comme des sardines sur le quai. C’est pour ça que Ouest France déplore « des départs compliqués ».
L’impeachment de Donald Trump
Léonie : Ensuite, une affaire internationale suscite notre l’intérêt.
Sylvia: C’est ça, un évènement à sensation s’est passé aux États-Unis. Les deux articles de mise en accusation de Donald Trump, proposés par Nancy Pelosi, sont tous adoptés par la Chambre le mercredi 18 décembre.
Léonie : Oui, je vois, pas un petit écart eh ! Le premier article a été adopté par 230 voix contre 197 et le second par 229 voix contre 198.
Sylvia : Oui, donc l’impeachment de Trump était attendu. « Il est ainsi devenu le troisième président de l’histoire des États-Unis à être mis en accusation pour abus de pouvoir et obstruction au Congrès ». Et puis ces deux articles vont être transférés et au doivent être adoptés par le Sénat, probablement en janvier, ce que Le Figaro appelle « un déchirement du Congrès ». Mais La Croix estime de son côté que ce sera « une stratégie vouée à l’échec ». Pour l’instant, de peur que les Républicains, qui occupent une très grande partie dans le Sénat puissent évidemment absoudre le Président Trump, les articles d’impeachment resteront encore dans la Chambre des représentants. Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre, explique « qu’elle veut en connaître davantage sur le déroulement du procès au Sénat avant de transmettre les actes d’accusation ».
Léonie : Pourtant, il semble que Donald Trump ne pouvait plus attendre.
Sylvia : Évidemment, Trump a publié deux tweets de suite pendant deux jours d’un ton fort, avec plusieurs exclamations et des mots négatifs. « Je veux un procès immédiatement ! » a très curieusement déclaré le président américain. Il a aussi critiqué dans ses tweets que Pelosi est un escroc politique étant donné qu’elle n’a aucune évidence convaincante. En outre, il souhaite que le Sénat autorise l’audition de témoins pour contre-attaquer son concurrent—Joe Biden.
Léonie : Mais il me semble que le républicain Mitch McConnel a une opinion différente de celle de Trump. Il semble content de la situation.
Sylvia : Voilà, c’est un peu ridicule. Il est de fait qu’il existe encore une divergence d’opinions dans le parti républicain. On ne sait pas comment cet impeachment se déroulera car il y a trop d’incertitudes, mais il va de soi que cela va certainement exercer une influence sur l’élection à la Maison Blanche dans quelques mois.
Faut-il laisser nos enfants croire au Père Noël ?
Sylvia : À l’approche de Noël, c’est la fête la plus attendue pour les enfants. Léonie, dans votre enfance, est-ce que votre mère vous a raconté des contes du Père Noël ?
Léonie : Non, en Chine, il n’est pas si populaire comme dans les pays occidentaux. À l’occasion des fêtes de fin d’année, Le Figaro nous propose de réfléchir sur une question intéressante : « faut-il vraiment laisser croire les enfants à ce bon gros bonhomme volant de cheminée en cheminée pour offrir aux enfants du monde des cadeaux enrubannés ? » Au-delà de l’aspect mercantile, continue le journal, « la balance entre les bénéfices et les risques du gros bonhomme rouge sur la psychologie des bambins n’est pas clairement établie. »France Info nous explique dans son article que « Mentir, c’est moche: des parents racontent pourquoi ils ne font pas croire au Père Noël à leurs enfants ». Selon certains parents, « ne pas trahir la confiance de l’enfant en étant honnête avec lui pour qu’il le soit en retour avec ses parents est le leitmotiv de ces parents qui ont décidé de dire la vérité. » D’ailleurs, « cela permet aussi de poser des limites aux envies des enfants qui pensent que ‘si je veux ça, le père Noël me le donnera’’ ». En plus, se mentant également à eux-mêmes par le même mensonge, les parents considèrent cette expérience comme un « mauvais souvenir d’enfance ». Pour la pédopsychiatre Dominique Tourrès-Gobert, « tout enfant a besoin de connaître la vérité sur ce qui le concerne ».
Sylvia : Mais c’est plutôt une question qui n’apas une réponse exacte.
Léonie : Oui. Toujours dans l’article de France Info, deux experts voient cette question d’un autre côté. Pour eux, « le père Noël est un mythe nécessaire ». Selon Dominique Tourrès-Gobert, « c'est un rite de passage que tout enfant doit effectuer. (…) en supprimant ce mythe qui fait passer du merveilleux à la désillusion, on enlève à l'enfant la possibilité d'apprendre à gérer ses propres croyances ». En plus, selon Claude Halmos, « C'est une invention poétique qui permet d'incarner l'amour que les parents ont pour leur enfant, l'envie qu'ils ont de lui faire plaisir, de le rendre heureux. »
Sylvia : C’est ainsi que se termine notre revue de presse. Merci à vous de l’avoir suivie. Merci Léonie. Au revoir.
Léonie : Merci, au revoir.